- lampisterie
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• 1845; de lampiste1 ♦ Vx Industrie, commerce des lampes à réservoir.2 ♦ Mod. Lieu où l'on entrepose et entretient les lampes et lanternes. La lampisterie d'une gare.⇒LAMPISTERIE, subst. fém.Atelier, local où l'on range, comptabilise, entretient et répare les lampes portatives et les lanternes (dans une collectivité, une entreprise, une mine). Lampisterie d'une gare. Mais la lampisterie flamboya, une pièce vitrée, emplie de râteliers qui alignaient par étages des centaines de lampes Davy, visitées, lavées de la veille, allumées comme des cierges au fond d'une chapelle ardente. Au guichet, chaque ouvrier prenait la sienne, poinçonnée à son chiffre (ZOLA, Germinal, 1885, p. 1157). Joigneau le suit vers la lampisterie. Dans cette bâtisse à tout le monde qu'est la gare, l'homme d'équipe s'est réservé pour lui ce coin au pétrole (MARTIN DU G., Vieille Fr., 1933, p. 1021).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1845 « ce qui concerne la fabrication des appareils d'éclairage » (BESCH.); 2. 1866 ch. de fer (LITTRÉ). Dér. de lampiste; suff. -erie. Fréq. abs. littér. : 20.
lampisterie [lɑ̃pistəʀi] n. f.ÉTYM. 1845, Bescherelle; de lampiste.❖1 (1845). Vx. Industrie, commerce des lampes à réservoir. ⇒ Lampe (A., 1.). — REM. Pour l'éclairage électrique, on parle de l'industrie des Lampes et de la Lustrerie.0 La lampisterie s'est surtout développée depuis l'invention des lampes à huile, quinquets ou modérateurs. Après avoir eu une vogue considérable, grâce à l'éclairage au pétrole, elle voit aujourd'hui décroître ses débouchés.R. Cazaud, in Larousse industr., art. Éclairage, V.2 (1867, Littré). Lieu où l'on entrepose, entretient et répare les lampes et lanternes. || La lampisterie d'une gare.
Encyclopédie Universelle. 2012.